INRS : Faits et chiffres 2024

Le monde du travail est en constante évolution. Certains risques professionnels persistent et de nouveaux dangers apparaissent, qu’ils soient biologiques, chimiques, organisationnels, physiques ou mécaniques. Pour répondre à ces défis et anticiper ceux de demain, l’engagement de l’INRS et de ses 550 salariés au service de la prévention ne faiblit pas : il se renouvelle et s’adapte.

Études et recherche, assistance, formation et information : ces quatre activités structurent l’action de l’INRS et permettent de répondre aux enjeux de santé et sécurité au travail et aux besoins des entreprises d’évoluer dans un environnement de travail plus sûr et plus sain.

Depuis 1947, l’INRS contribue au déploiement d’une culture de prévention, à tous les échelons de l’entreprise et dans le quotidien de travail de plus de 20 millions de salariés dépendant du régime général de la Sécurité sociale. Pour cela, il développe et met à disposition des connaissances, méthodes et outils pour améliorer la santé et la sécurité au travail.

Comme le souligne Stéphane Pimbert, directeur général de l’INRS, dans son éditorial, « faire de la prévention un réflexe partagé, une valeur essentielle du monde du travail est notre vocation ». Cette nouvelle édition du rapport d’activité (ajouter lien) permet de découvrir l’impact concret des actions de l’INRS au service de la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles.

Risques biologiques 

Concernant les risques biologiques, des travaux de l’INRS ont visé à renforcer leur prise en compte et l’appropriation des principes visant à mieux protéger la santé des salariés, tels la mise à disposition d’un nouvel outil d’évaluation des risques biologiques, le transfert de connaissances via différents supports d’information et de sensibilisation, ou encore l’organisation d’une journée technique sur les risques liés aux bioaérosols, pour mettre en lumière les connaissances issues des travaux de métrologie et les mesures de prévention adaptées. 

Risques chimiques 

Afin de favoriser l’engagement des entreprises dans la prévention des risques chimiques, des actions ont été développées pour aider à mieux appréhender ces risques et à s’approprier les solutions de prévention. Nouvelle version du logiciel Seirich, travaux d’études sur l’exposition au Méopa ou aux PFAS sont évoqués dans ce rapport, qui souligne aussi qu’avec 35 études conduites sur les risques chimiques en 2024, le besoin d’enrichir les connaissances sur les substances et leurs effets sur la santé perdure.

Risques physiques et mécaniques 

D’autres travaux sont mis en visibilité sur les risques physiques et mécaniques pour évoquer les mesures concrètes à mettre en œuvre face aux ambiances thermiques, notamment à la chaleur, aux risques liés aux nuisances sonores, à la conception ou à la transformation des lieux et situations de travail ou encore à l’intégration de nouvelles technologies d’assistance physique avec les points de vigilance à considérer avant d’y recourir. 

Risques liés aux organisations du travail

Concernant les risques liés aux organisations du travail, la conduite d’une étude sur les malaises mortels en milieu professionnel et les pistes d'action à mettre en œuvre pour les prévenir, le dispositif de sensibilisation déployé en direction des managers pour renforcer la prévention des risques psychosociaux, une nouvelle approche pour prévenir durablement les troubles musculosquelettiques, ou la description du processus d’adoption d’un exosquelette, étudié puis validé sur le terrain, figurent aussi parmi les autres faits saillants de ce rapport 2024.

Deux focus et un retour sur… pour aller plus loin

Enfin, avec un double focus sur l’évaluation des risques et sur le travail de demain, via les actions en direction de l’enseignement ou ceux de la mission prospective, ainsi qu’un retour sur les principaux rendez-vous qui ont jalonné l’année 2024, ce document donne un autre angle d’aperçu du travail de l’INRS, au service de la santé et de la sécurité au travail. 

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